Contextualisation
Système d'éclairage public intelligent
Il devient facile de déployer des systèmes d'éclairage sur les routes et les autoroutes qui s'allument uniquement quand c'est nécessaire, à savoir quand il y a au moins une voiture qui peut avoir besoin de cet éclairage.
Sur les autoroutes peu fréquentées la nuit, il suffit pour cela de placer, tous les kilomètres par exemple, un détecteur de présence de véhicules qui allume l'éclairage sur le kilomètre suivant, ou qui maintient cet éclairage allumé s'il l'était déjà. Inversement, lorsque la voiture quitte le tronçon éclairé, l'éclairage s'éteint sur ce tronçon.
Pratiquement, une solution intelligente pourrait se décliner en 5 composants :
des détecteurs qui captent des données de présence de véhicules sur le réseau routier et qui nourrissent
des transmetteurs radio (GPRS ou autre) qui envoient ces informations à des récepteurs qui nourrissent
des ordinateurs qui décident à chaque instant des segments d'éclairage devant être allumés ou éteints et qui nourrissent
des transmetteurs qui envoient ces décisions ON/OFF à des récepteurs qui nourrissent
les relais de commandes pour chaque segment d'éclairage, et qui allument ou éteignent tous les lampadaires de ce segment.
Méthode : Simplifier la situation initiale
La photorésistance[1] est un capteur dit "résistif", c'est-à-dire dont la résistance varie en fonction d'une grandeur physique, l'éclairement.
On souhaite utiliser ce composant électronique pour détecter une source de lumière simulant les phares d'une voiture.
En l'absence de véhicule roulant phares allumés, le système d'éclairage doit être éteint. Lorsqu'un véhicule est détecté, le système d'éclairage doit rester allumer 10 secondes (le temps de passage du véhicule). En journée, le système d'éclairage doit être éteint.
Fondamental : Problématique
Comment mesurer la résistance d'un dipôle ?